Plateau technique

CERAMOLOGIE

Le laboratoire ARTEHIS dispose d’une salle spécifique pour le traitement du mobilier archéologique (céramique, lithique, métal, bois de cerf), la présence d’une climatisation réversible permettant d’assurer une température constante. Le nettoyage du mobilier sorti de fouilles est possible grâce à deux points d’eau. Des portants sont également disponibles pour le séchage. Six tables permettent de reconditionner et étudier le mobilier dans de bonnes conditions. De nombreuses étagères permettent de stocker les caisses à proximité immédiate pendant le temps de l’étude.

La salle est couplée à une pièce spécifique à la prise de vue du mobilier archéologique ainsi qu’aux observations au microscope et à la loupe binoculaire.

3D / DRONE

Le pôle digital de l’UMR ARTEHIS est interdisciplinaire et développe un grand nombre de collaborations à l’international, et cela sur plusieurs continents. Il propose l’étude des sites archéologiques et des productions matérielles en utilisant la forme complète (3D), le contour (2D), et la colorimétrie des objets. Il s’appuie sur des technologies d’acquisition non invasives : drone, photogrammétrie, lasergrammétrie, photographie hyperspectrale… Son originalité réside dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, des statistiques, de la programmation, et de la morphométrie géométrique. Cette combinaison permet de comprendre plus finement le fonctionnement des sociétés humaines.

SEDIMENTOLOGIE et GEOPHYSIQUE

Le laboratoire ARTEHIS dispose d’une salle de sédimentologie et de matériel géophysique pour les prospections de terrain.

Équipements de terrain :

  • Préleveurs pour sondages manuels (sondes russes et tarières)
  • Pénétromètres manuel “EIJKELKAMP”, Pénétromètre dynamique PANDA
  • Susceptibilité magnétique (Bartington MSD2)
  • Magnétomètre G-858

Matériel de laboratoire :

  • Étuves de séchage
  • Tamis pour analyses granulométriques
  • Stockage d’échantillons au froid

ARCHEO-THANATOLOGIE

La plateforme ostéologique de l’UMR 6298 ARTEHIS, Dijon répond à deux démarches ostéologiques, l’une concernant l’archéozoologie (fig. 1) et l’archéo-anthropologie (fig. 2). Chacun de ces actes de recherches possède une collection de références. Celle qui concerne l’études des animaux est visible aux yeux de tous, contrairement à celle concernant l’étude des restes humains. Le but des recherches en archéozoologie est de déterminer les espèces des restes animaux trouvés sur les sites archéologiques afin de comprendre comment était géré les animaux d’élevage (abattage de jeunes bêtes ou au contraire de bêtes de réforme), les modes d’alimentation (rural/urbain). En archéo-anthropologie, les os étudiés peuvent avoir fait l’objet d’une crémation volontaire ou être inhumés peu de temps après le décès du défunt. Dans les premier cas, l’étude est réduite à ce que les proposés à la crémation ont mis dans la tombe (rarement la totalité des restes du défunt). Nos objectifs sont alors d’essayer de déterminer le sexe et l’âge de l’individu, son état sanitaire, mais surtout le mode de remplissage de l’urne, ce qui nous peut nous permettre de juger de la façon dont le défunt a été crématisés et d’envisager les gestes autour de la crémation et après celle-ci. Lorsque les défunts sont immédiatement inhumés après le décès, nous tentons avec plus de facilité à estimer l’âge au décès, à déterminer le sexe de l’individu, sa stature, son état sanitaire (fig. 3), mais également comment s’est effectué sa décomposition, dans quel type d’architecture, s’il bénéficiait de vêtement, de chaussures, de repose-tête, s’il était accompagné d’artéfacts appartenant à sa vêture ou déposés par ses proches.

Ces recherches se font parallèlement à la formation des étudiants de l’université de Bourgogne Franche-Comté et d’autres universités de la L3 au doctorat.