Fouille de l’enceinte néolithique des Grands Champs, complexe monumental de la Genetoye (Autun, Saône-et-Loire) (resp. F. Ducreux) / campagne 2021
PCR Le complexe monumental de la Genetoye (Autun, Saône-et-Loire) dans son environnement. Approches diachroniques et pluridisciplinaires de la confluence Arroux / Ternin de la préhistoire au Moyen-Age
sous la direction de Yannick Labaune
Campagne 2021 : Fouille de l’enceinte néolithique des Grands Champs (resp. F. Ducreux)
Dates prévisionnelles : 12 juillet au 6 août 2021
Equipe : 19 étudiants
Responsable : Franck Ducreux (Inrap)
Rappel : la campagne de fouille de 2020 a été reportée en 2021
Les résultats de la fouille de 2019 mettent en avant la possibilité d’une entrée au nord des zones déjà fouillées, faisant de ce secteur une zone clé dans la compréhension de la structure spatiale de l’enceinte. Toujours dans le même secteur, si l’on en croit le résultat des prospections géophysiques, le tracé des fossés semble s’éloigner de la palissade pour créer un espace important avec la palissade, toujours bien lisible et sans modification de tracé notable.
De ces observations découle une possibilité de phasage chronologique de la structuration du site qui voudrait que les fossés aient été réalisés après la palissade, englobant des zones d’extension de l’enceinte originelle, comme c’est peut-être le cas pour le secteur proposé pour la fouille de 2021. Il va sans dire que cette hypothèse ne pourra être levée qu’après fouille et datation des anomalies qui transparaissent sur la cartographie des prospections géophysiques. Un autre intérêt de cette fouille concerne la zone interne à la palissade, qui pourra être explorée dans la périphérie de la gravière moderne. Quelques traces semblant similaire à celles matérialisant les trous de poteaux des bâtiments dans les fouilles de 2017 et de 2018 y apparaissent. La présence de bâtiments à l’intérieur de la palissade a été démontrée pour les fouilles précédentes et reste une question cruciale pour l’analyse spatiale du site.
Une zone est également recouverte par les déblais provenant du creusement de la gravière dans le courant des années 50. Un sondage réalisé dans ce secteur jusqu’au substrat géologique permettra de reconnaître la possible conservation d’éléments pédologiques éventuellement préservés sous ces déblais car hors d’atteinte des destructions causées par l’agriculture moderne.
La zone proposée à la fouille couvre une surface d’environ 1500 m², sensiblement équivalente à celle fouillée en 2019, mais plus complexe au niveau structurel.