Trois revues sont adossées à l’UMR ARTEHIS :
Le Bucema, Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, est une revue scientifique à comité de lecture consacrée aux études sur le Moyen Âge.
Fidèle au principe de diffusion de la recherche en train de se faire et librement accessible, le Bucema met l’accent sur l’interdisciplinarité -sciences humaines et sociales, sciences de la nature et mathématiques. Il cherche à publier des contributions proposant des nouvelles méthodes, faisant état d’expériences dans le domaine des humanités numériques et des nouvelles technologies, s’interrogeant sur les implications épistémologiques et conceptuelles des recherches sur le Moyen Âge. Il accueille aussi des études et des synthèses de fond dans les domaines de l’archéologie, de l’histoire et de l’histoire de l’art, tout en se faisant l’écho de l’actualité de la recherche la plus récente.
En plus d’articles inédits, il publie des entretiens, des essais bibliographiques, des points de vue, des notices sur des découvertes importantes, des communications sur des chantiers en cours (archéologiques, historiques, archivistiques, iconographiques…), des synthèses des dernières rencontres scientifiques, des résumés de thèses et de dissertations, ainsi que l’annonce de nouveaux programmes de recherche et de rencontres à venir.
Le Bucema fait paraître également des numéros hors série et deux collections relatives à des programmes de recherche : « CBMA – Chartae Burgundiae Medii Aevi » et « Histoire de l’art et Anthropologie ».
Tourné vers la communauté scientifique internationale, le Bucema accepte des contributions dans différentes langues : allemand, anglais, espagnol, français, italien, portugais.
L’histoire de la vigne et du vin est une entrée privilégiée pour comprendre l’histoire sociale, culturelle, politique, économique de territoires géographiques à différentes échelles de temps et d’espace. Cette histoire bénéficie souvent de sources abondantes et d’études nombreuses mais elle participe aussi des discours qui construisent des représentations qui se départissent de l’analyse critique et scientifique. C’est à ce double constat que veut répondre la revue Crescentis en publiant des recherches argumentées et des contributions originales relatives à l’histoire, au sens large, de la vigne et du vin, sans exclusive ni de sources (textuelle, iconographique, matérielle), ni d’aire géographique, ni de période chronologique (depuis le Néolithique).
Chaque numéro comprend plusieurs rubriques :
- Articles : sur proposition spontanée du ou des auteur(s).
- Dossier thématique : sur proposition du coordinateur qui s’assure de la bonne cohésion et tenue des manuscrits soumis (par ex. publication de journées d’étude, de colloques etc.)
- Recensions : compte-rendus critiques d’ouvrages publiés récemment
- Un document, une trace : description d’une archive ou d’un objet (ou autre source) permettant de le contextualiser tout en mettant en lumière sa signification plus large pour l’histoire de la vigne et du vin.
- Primeurs : actualités de la recherche (thèses soutenues, colloques, etc.).
Mode de publication : électronique et gratuite
Fondée en 1950 par Paul Lebel, la Revue archéologique de l’Est est l’une des huit revues archéologiques inter-régionales qui couvrent le territoire métropolitain. Si l’on met à part la période 1983-1996, pendant laquelle elle dépendait directement des éditions du C.N.R.S., elle a toujours eu un support associatif, la Société Archéologique de l’Est. Elle bénéficie actuellement de la reconnaissance scientifique du C.N.R.S. et du financement du Ministère de la Culture et de la Communication. Elle est hébergée par l’Université de Bourgogne, dans les locaux de l’UMR 6298 « Archéologie, Terre, Histoire et Sociétés », à Dijon.
Elle publie des études et des informations archéologiques concernant la France de l’Est et du Centre-Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine et pour Rhône-Alpes, départements de l’Ain et du Rhône), ainsi que les pays limitrophes. Elle accueille des articles de fond et des synthèses intéressant parfois des aires géographiques plus larges, y compris au-delà de nos frontières, des résultats de fouilles récentes, des travaux d’étudiants (masters ou thèses), des notes plus courtes sur des sujets plus ponctuels et des comptes rendus d’ouvrages français et étrangers. Toutes les périodes sont couvertes, du Paléolithique à l’époque contemporaine. La parution est annuelle depuis le tome 47 (1996) et comporte généralement entre 400 à 600 pages, avec illustrations couleurs.
Les comités de rédaction et de lecture de la revue se réunissent deux fois par an, en juin et en décembre. Tous les manuscrits proposés sont soumis à deux rapporteurs, membres du comité de lecture ou spécialistes extérieurs. Les auteurs sont ensuite informés de la décision du comité concernant leur manuscrit.
La Société Archéologique de l’Est édite en parallèle et dans les mêmes conditions scientifiques des suppléments, monographies thématiques, publications de thèses, de grandes fouilles, d’actes de colloques ou de bilans de programmes de recherches. Ces suppléments, qui paraissent de manière irrégulière, sont parfois réalisés en co-édition avec des centres de recherche, des musées, des associations de recherche et ont chacun leur financement propre. 44 volumes sont actuellement disponibles (voir liste sur le site).