Vix : Mais où est la paléoseine hallstattienne ?
Du 7 au 10 septembre, une douzaine de carottages mécaniques a été effectuée conjointement par les équipes d’Artehis et de Chrono-Environnement.
L’opération s’est déroulée dans le cadre de la thèse de géoarchéologie de Mégane Mignot, menée sous la direction de J.-P. Garcia et A. Quiquerez. Cette thèse étudie les processus naturels et les occupations humaines ayant permis d’aboutir à la topographie actuelle du site. Elle s’intéresse aussi aux conditions d’implantation et de préservation des structures archéologiques en relation avec les différentes situations géomorphologiques de Vix (plateau, versants, plaine alluviale de la Seine…). L’objectif final étant de proposer des modélisations géoarchéologiques de la dynamique du paysage. Ces travaux sont portés à la fois par le PCR « Vix et son environnement » (Directeur : B. Chaume) et par le projet « ArcheoGeoVix » (Coordinateur : A. Quiquerez)
Les carottes ont été réalisées dans le remplissage de paléochenaux. Il s’agit ainsi de restituer les déplacements du lit de la rivière entre la Protohistoire et nos jours, notamment pour savoir où coulait la paléoseine au Hallstatt. À travers une étude paléoenvironnementale et une analyse des séquences sédimentaires des carottes, le but est aussi de reconstituer les paysages passés à l’échelle du territoire de Vix. Les prélèvements issus des forages seront prochainement étudiés en laboratoire : datations radiocarbone, caractérisation chimique par XRF, macro-restes et palynologie…