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  • Français
  • Fiche de GADACZ Mélanie


    Fonction : Titulaires

    Axes de recherche : Pratiques rituelles, religieuses et funéraires du passé
    Contact : melanie.gadacz@yahoo.fr

    • Archéologie de la mort
    • archéologie du rite
    • crémation

    Sujet de thèse

    La nécropole gallo-romaine de Vatteville-la-Rue « Les Landes 2 » (76)
    Sous la direction de Stefan Wirth (directeur) et Germaine Depierre (co-encadrante)

    Résumé

    Ce travail de thèse est dirigé par Stefan Wirth et co-encadré par Germaine Depierre. Il porte sur l’étude du cimetière gallo-romain des Landes trouvé à Vatteville-la-Rue en Seine-Maritime, utilisé pendant les trois premiers siècles de notre ère. L’ensemble est constitué de 600 faits liés à la crémation des corps humains, dont 430 structures sépulcrales. Le cimetière a été enclos durant au moins une partie de son utilisation et séparé distinctement des habitations contemporaines trouvées à 150 m du cimetière.

    L’étude réalisée se concentre sur l’interprétation et la datation des vestiges, le phasage du site, l’étude complète des restes humains crématisés ainsi qu’une étude ciblée du mobilier. S’il n’est pour l’instant pas possible de déterminer si ce mobilier donne des informations directes sur les défunts en l’état actuel de mes recherches, en revanche, il semble pouvoir témoigner de pratiques rituelles répétées : des choix typologiques particuliers pour telle ou telle fonction dans la tombe ont été manifestement faits (ainsi, les urnes funéraires, servant à contenir les restes humains brûlés dans la structure sépulcrale, sont essentiellement des poteries recyclées, cruches ou amphores préférentiellement ; le mobilier d’accompagnement est constitué essentiellement de productions de l’atelier de Montfort-sur-Risle ou d’importations etc), certains objets portent des modifications diverses, répétées mais pas systématiques, pouvant répondre à des impératifs qui pourraient être strictement « pragmatiques » (permettre l’introduction des os dans l’urne par exemple) ou non (exposition de l’urne au feu, percement de la panse par un clou etc).

    Si l’étude des pratiques funéraires constitue l’un des objectifs principaux de ma thèse, la « pensée archéologique » menée est directement issue des méthodes et objectifs de l’approche dite « archéothanatologique ». Ainsi, les défunts sont placés au centre des préoccupations et du discours (ce qui constitue pour moi l’une des caractéristiques principales de cette approche dite « archéothanatologique ») ; de fait, l’étude portée sur les os est quant à elle la plus complète possible et répond aux standards actuels de la recherche française archéothanatologique sur la crémation, en adoptant le protocole d’étude proposé par Henri Duday, Germaine Depierre et Thierry Janin (Duday et al, 2000). L’étude ostéologique a visé à obtenir le plus d’informations en relation avec le processus crématoire et avec le profil biologique des individus (tranche d’âge, sexe si possible, observations d’atteintes sur le squelette traumatiques, pathologiques ou pseudo-pathologiques, observation de caractères discrets etc) et ces informations doivent être mises en regard avec les observations menées sur le mobilier, afin de dépister d’éventuels gestes, voire d’éventuels codes qui seraient répétés et répondraient alors peut-être à une norme coutumière ou réglée, dans la pratique crématoire et funéraire.

    Cette norme, qui peut évoluer dans le temps, constitue une forme de réponse de la part de la population inhumante face à ce qu’on pourrait définir comme « le problème de la Mort », la nécessité de la séparation physique mais aussi sociale des morts avec les vivants. Etudier quel pouvait être le rapport à la mort des populations du passé est l’objectif absolu de l’approche archéothanatologique. C’est pourquoi je souhaiterais, si cela est possible, inscrire ce projet de thèse sous le programme « Penser la Mort : séparer les vivants des morts dans les populations du passé », même si le sujet offre bien sûr des passerelles possibles évidentes avec le programme « Autour des nécropoles », voire avec « pratiques rituelles » si l’orientation de ce programme venait à s’élargir, puisque quelques os d’animaux brûlés ont été trouvés sur le site étudié.

    Référence bibliographique :

    Duday et al., 2000 : Duday, H., Depierre, G., Janin, T. (2000) – Validation des paramètres de quantification, protocoles et stratégies dans l’étude anthropologique des sépultures secondaires à incinération, Lattes, Monographies d’Archéologie Méditerranéenne, 5, p. 5-29.

    1 documents

    Autres publications


    • 2010-2011 : Master 2 de recherche en Archéologie, mention « mondes anciens et médiévaux », spécialité « Archéologie, Cultures, Territoires et Environnement », Universités de Bourgogne et de Franche-Comté
      Directeurs : Germaine Depierre et Stefan Wirth
    • 2009-2010 : Master 2 professionnel en Archéosciences et Géoenvironnement, spécialité Archéothanatologie, Université de Bourgogne
      Directeur : Germaine Depierre
    • 2007-2009 : Master 1 recherche en Archéologie, mention « mondes anciens et médiévaux », spécialité « Archéologie, Cultures, Territoires et Environnement », Universités de Bourgogne et de Franche-Comté
      Directeur : Stefan Wirth
    • 2006-2007 : Licence 3 Archéologie, Université de Bourgogne. Mention B
    • 2004-2006 : Licence 1 et 2 Histoire de l’Art et Archéologie, Université de Bourgogne

    Participation aux réunions de la commission ESEC, sous-groupe restes humains, au ministère de la Culture

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