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    Complexes monastiques et ecclésiaux de l’archipel du Kvarner (Croatie) / campagne 2020

    Tags : Moyen-âge

    Les complexes monastiques et ecclésiaux de l’archipel du Kvarner (Croatie). Campagne 2020 : le site de Mirine-Fulfinum (île de Krk)

    Mission archéologique franco-croate du ministère des Affaires étrangères

    Responsables : Sébastien Bully (CNRS-UMR ARTEHIS) et Morana Čaušević-Bully (université de Bourgogne Franche-Comté-UMR Chrono-environnement)

    Participation au chantier :
    Lucija Dugorepec (aIPAK)
    Adrien Saggese (UMR ARTEHIS)
    Agnès Stock (UMR Chrono-environnement)
    François Fouriaux (EFR)
    Solène Baudin (université de Franche-Comté)
    Baptiste Brasleret (université de Franche-Comté)
    Lucas Goncalves (université de Franche-Comté)
    Camille Albric (université Paris I)

    Dates du chantier : du 13 au 31 juillet
    Financements : ministère des Affaires étrangères français, École française de Rome

    Résultats
    Sur l’ensemble des activités de terrain du programme portant sur l’archipel du Kvarner, seule l’opération de Mirine a pu être maintenue en 2020 en raison du contexte sanitaire.

    Les recherches ont porté sur le secteur dit de « l’église à trois absides » (à travers deux fenêtres de fouilles de ± 174 m2 au total). L’objectif principal de la fouille – qui était de caractériser la nature des constructions sur lesquelles est fondé l’église – a été atteint puisque l’ensemble des données recueilli cette année permet désormais de considérer que l’on est en présence de la pars urbana ou de la pars fructuaria d’une villa tardo-antique (IVe s.-VIIe s.). Par ailleurs, un large sondage a confirmé l’extension d’un corps de bâtiment de l’Antiquité tardive en front de mer, formé de plusieurs salles (dont une à hypocauste) ; il pourrait s’agir d’une partie de la pars urbana de la villa. À l’issue de la campagne 2020, nous nous orientons désormais vers l’hypothèse d’une villa érigée dans la deuxième moitié du IVe s. et dont le dominus serait à l’origine de la construction, sur son domaine, du proche « complexe paléochrétien patrimonial » de Mirine.

    En 2020, Georgie Baudry (UMR ARTEHIS) a également mené une étude exhaustive de l’ensemble de l’instrumentum découvert depuis 2015 sous la forme d’un catalogue.

    Fig. 1- Vue générale du complexe de Mirine : villa et église haut-médiévale au premier plan ; complexe paléochrétien au second plan (cl. M. Vuković)

    Fig. 2 – Secteur de fouille à l’issue de la campagne 2020 (cl. M. Vuković)

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