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    Les habitats désertés des forêts du Haut Val Suzon et leur environnement / 2011-2016

    Tags : Moyen-âge

    Coordination : Corinne Beck, laboratoire Calhiste /Université de Valenciennes
    Responsable de la recherche archéologique : Patrice Beck, laboratoire Irhis /Université de Lille 3
    Collaboration du laboratoire ARTEHIS : Frank Faucher, coordonnateur pour les prospections, la géomatique, Lidar, DAO, Jean Louis Maigrot, coordonnateur pour l’archéogéographie et les sciences du sol, JP Garcia et M. Foucher en 2011-2013 pour l’expertise géo-pédologique, S. Mouton en 2016 pour la céramique antique
    Autres collaborations : Inra-Champenoux (Etienne DAMBRINE, Jean-Luc DUPOUEY) ; laboratoire Biogéosciences de Dijon (Olivier MATHIEU) ; Société botanique de France (Jean-Marie ROYER ) et Société des Sciences naturelles et d’Archéologie de Haute-Marne (Bernard DIDIER)
    Dès l’origine du projet, en 2003 avec la fouille du site déserté des « Bois de Cestres » sur la commune de Saint-Martin-du-Mont, une part conséquente de la recherche est consacrée à comprendre la structuration, l’organisation et le fonctionnement du territoire lié à cet établissement médiéval. Cette même démarche se poursuit dans le cadre de l’enquête actuelle qui, depuis 2012-2013, est élargie à l’ensemble des territoires de la haute vallée du Suzon dans les forêts desquels 18 autres sites désertés ont été localisés. Cette recherche, volontairement pluridisciplinaire, associe les compétences d’historiens et d’archéologues, de géomaticiens et de géographes, de géologues, de pédologues et de phytosociologues, à l’échelle non seulement des sites archéologiques mais aussi des finages dans lesquels ils s’insèrent.

    Des bois de Cestres…

    À 25 km au nord-ouest de Dijon, entre Val-Suzon et Saint-Seine-l’Abbaye, la fouille de l’habitat médiéval déserté repéré dans les « Bois de Cestres », sur la commune de Saint-Martin du Mont, a été conduite entre 2003 et 2011 aussi exhaustivement que possible. Il s’agit d’un hameau composé de deux fermes, d’une grange et d’un four à pain, complété par un appentis, un puits et trois carrières, disposés à une distance d’au plus 350 mètres au long de deux chemins traversant le massif forestier. L’établissement, spécialisé dans l’élevage ovin, est occupé au cours du XIVe siècle. Il s’agit sans doute des Bordes Gaudot qui, dans les documents écrits, apparaissent en 1323 comme dépendantes de l’Abbaye bénédictine de Saint-Seine et qui sont déclarées désertées au début du XVe siècle.

    Cette création tardive est réalisée dans des marges forestières jusqu’alors inhabitées. Il représente un bel exemple de ces établissements fondés ex nihilo aux marges des finages anciens entre le XIe et le début du XIVe siècle, pendant la période dite de « l’optimum démographique » où l’on assiste aux « grands défrichements ». Installés dans des milieux peu favorables, ils sont facilement déstabilisés par la tourmente des « malheurs des temps » de la fin des années 1340 et des décennies suivantes (Grande famine, peste Noire et guerre de Cent Ans). Certains, et c’est n’est pas ici le seul cas, sont définitivement abandonnés au moment de la reconstruction des campagnes au siècle suivant.

    … Aux forêts du haut Val Suzon.

    Cet établissement n’est en effet pas un cas isolé dans les massifs boisés des plateaux dominant le cours du haut Val-Suzon : sur les communes actuelles de Saint-Martin-du-Mont, Saint-Seine-l’Abbaye et Val-Suzon au Nord, Pasques et Panges au Sud, 19 sites désertés sont aujourd’hui localisés par les prospections au sol et l’analyse des données issues d’un laser aéroporté (données LiDAR acquises et fournies par l’ONF – Réserve Naturelle Régionale du Val Suzon).

    Au total, 13 de ces sites sont aujourd’hui explorés et huit sont contemporains, issus du même processus de création remontant au XIVe siècle : aux lieux-dits Bois de Cestre et Combe d’Eté (Commune de Saint Martin du Mont), Les Epitiaux Brosse (commune de Val Suzon), Les Grands Charmeaux, La Mare des Bordes, Les Cermandets, Les IssartsBarodet, En Champ Bas, (commune de Pasques).

    Un autre leur est contemporain mais a une durée de vie plus longue : la grange du Haut de Neuilly, dépendante de l’abbaye de Cîteaux, est active dès le XIIe siècle et n’est détruite qu’au XVIe. Quatre des sites explorés sont antérieurs. Celui de Château Hurpot est datédes XIe/XIIe siècles (mobilier céramique et datation 14C). Les vestiges repérés et sondés en Buisson Rond révèlent une occupation de datation identique par la céramique (XIe/XIIe siècles) mais aussi plus ancienne par la datation radiocarbone d’un four (VIIe/VIIIe siècles). Enfin, deux sites sont datés de l’antiquité : Les Issarts et Lisière de Citeau.

    Le massif forestier où l’enquête est conduite offre donc des sites archéologiques de chronologie variée mais le cœur de la recherche (à ce jour 2/3 des installations) reste bien l’identification d’habitats créés et désertés au XIVe en lien étroit avec une production lainière que les documents écrits, systématiquement explorés, évoquent à maintes reprises.

    Une enquête pluridisciplinaire…

    L’enquête, pour tenter de restituer le territoire en lien avec ces établissements, ne se limite pas aux documents écrits et aux vestiges monumentaux : elle est aussi très active dans quatre autres domaines : la restitution archéogéographique des articulations paysagères produites par la mise en valeur des sols et la structure de peuplement, l’analyse des composants chimiques des sols et des cortèges végétaux pour tenter d’identifier les traces des usages générés par les établissements désertés, enfin l’étude des ressources en eau. Pour les Bordes des Bois de Cestres, elle a agrégé les compétences de chercheurs de l’Inra-Champenoux (Etienne DAMBRINE, Jean-Luc DUPOUEY) et d’Artéhis (Jean-Pierre GARCIA et Marion FOUCHER) ; elle poursuit l’enquête en forêt de Pasques avec le laboratoire Biogéosciences de Dijon (Olivier MATHIEU) et deux phytosociologues : Jean-Marie ROYER (Société botanique de France) et Bernard DIDIER (Société des Sciences naturelles et d’Archéologie de Haute-Marne).

    L’enquête archéogéographique, un exemple : confection de la carte compilée de la voirie dans le Haut Val Suzon (HVS).

    Faire une « carte compilée » consiste à reporter sur un même fond de plan l’ensemble des données planimétriques que l’on peut rassembler à partir de différents documents. La carte compilée est constituée d’un fond de plan ou carte de référence de données thématiques : ici, les cheminements. L’espace géométrique de ou des cartes de référence, en l’occurrence le LIDAR et le SCAN 25, est utilisé pour redresser, recaler, l’ensemble des données fournies par d’autres documents, le plus souvent ponctuels. Le report sur un même fond de plan de données planimétriques d’échelles variables semble être la meilleure solution technique pour synthétiser l’information.

    Au total ce sont 1865 tronçons qui ont été relevés. Chaque tronçon vectorisé correspond à un cheminement non interrompu par un autre cheminement c’est-à-dire à un croisement. Ce choix est dû à ce que sur un même tracé, chaque tronçon constitutif de celui-ci, ont pu avoir une histoire distincte : abandon, déclassement, pérennisation, reprise. Ce choix de vectoriser tronçon par tronçon est assez long mais il permet de construire une carte compilant, dans leur diversité, l’ensemble des informations disponibles sur le thème du réseau viaire.

    La carte ainsi compilée constitue un graphe complet, non orienté, où les tronçons sont des arêtes (= vecteurs) et les croisements des sommets, définis comme les points d’un graphe d’où partent et où arrivent une ou plusieurs arêtes. Il est alors possible de traiter le graphe de manière mathématique pour en extraire des motifs à partir de la mise au point d’algorithmes particulier : de déterminer entre autre le degré d’un sommet, c’est-à-dire le nombre d’arêtes liées à un sommet (hypothèse d’attractivité du lieu), ou de déterminer les tracés les plus courts en lien avec le degré d’un sommet.

    Chaque tronçon ou « arête », a été renseigné, constituant ainsi une base de données gérée par le logiciel SIG « ArcGIS ».

    La base de données est structurée en « champs », qui correspondent à autant de thème. Par exemple le champ « STATUT_SCA » traite du thème de la morphologie du tracé actuel des cheminements tel que définit par la carte IGN au 1/25000e. Le thème est décliné en « Valeurs » qui correspondent à autant d’états morphologiques actuel, par exemple la valeur « G » correspond à une voirie goudronnée, « MT » à une voirie repérable seulement par la microtopographie, etc. …).

    Par la suite, et en fonction des questions posées ces tronçons apparaîtront seuls ou combinés à d’autres valeurs d’autres champs (3 champs au maximum). De ce point de vue chaque tronçon possède sa propre histoire qui n’est pas nécessairement celle de l’ensemble du tracé auquel il appartient.

    Le Lidar… un exemple : Le site médiéval des Grands Charmeaux (exploré en 2014)

    Depuis plusieurs années, une méthode de télédétection est de plus en plus utilisée en archéologie : le LiDAR (light detection and ranging), en français « altimétrie laser aéroportée ». Cette technique permet d’enregistrer les reliefs du sol au centimètre près (planimétrie), en occultant la couverture végétale. Un scanner embarqué dans un aéronef envoie des impulsions laser vers le sol et enregistre chaque écho réfléchi : ceux-ci décrivent la surface du sol, à travers branches et végétation. Un traitement informatique abouti à la création d’un Modèle Numérique de Terrain (ou MNT) sur lequel on discerne toutes les anomalies micro-topographiques permettant ainsi le repérage de vestiges archéologiques masqués par la forêt (murées, tertres, chemins, bâtiments, mines, etc.). Le contrôle au sol de ces irrégularités de terrain reste toutefois indispensable afin de vérifier leur origine anthropique et leur ancienneté. Moins efficace en terrain cultivé, le LiDAR permet cependant de repérer d’anciennes limites parcellaires ou des méthodes agricoles révolues (champs bombés en lanières). L’acquisition des données LiDAR des « Bois de Cestres » obtenue dans le cadre du CPER (projet UB UMR/MCC), date de 2006. C’est une des toutes premières expériences à vocation archéologique sur le sol français avec celle de la forêt de Haye en Lorraine.

    Une nouvelle acquisition de l’ONF, en 2013, dans le cadre de la réserve naturelle régionale du Val Suzon (sur un territoire bien plus étendu 128km²) a révélé de nouveaux habitats désertés. Afin d’optimiser la lecture des anomalies (naturelles ou anthropiques) issues du MNT plusieurs «indices» (représentation imagée) doivent être réalisés. Pour les vestiges archéologiques étudiés dans le cadre de notre recherche, où les constructions sont encore en élévation avec parfois des murs d’une hauteur de près de deux mètres, nous avons privilégié l’indice du « Sky View Factor » qui permet une bonne lisibilité de l’organisation interne d’un hameau. À titre d’exemple, pour visualiser les anomalies, le secteur présenté infra est localisé sur la comme de Pasques en milieu boisé. Cet habitat médiéval déserté dit des «Grands Charmeaux » a été exploré en 2014. C’est un exemple représentatif du mouvement soutenu de conquête de nouveaux espaces pastoraux sur la forêt de la Montagne dijonnaise au XIVe siècle.

    Les images sont au même endroit et à la même échelle. Elles offrent une lecture différente des anomalies qui sont plus ou moins perceptibles (notamment les chemins) en fonction des « indices ».

    L’analyse des sols et de la couverture végétale : l’exemple des Bordes des Bois de Cestres.Travaux d’Etienne DAMBRINE et de Jean-luc DUPOUEY (INRA-Champenoux)

    La concentration des solutions du sol en P2O5 est généralement très faible et les valeurs fortes, suggérant un apport organique et donc une activité humaine, doivent attirer l’attention. C’est ainsi qu’une carte de la distribution du phosphore a été établie pour l’ensemble de la parcelle forestière 15 comprenant l’habitat des Bordes des Bois de Cestres occupée au XIVe siècle. Elle a montré un chapelet de concentrations de phosphore soulignant bien évidemment la zone de l’habitat mais aussi le chemin qui le rattachait au réseau de peuplement dans lequel il s’inscrivait. Les valeurs sont particulièrement élevées immédiatement au nord de l’habitat, au point 11.7, où a été localisé et sondé un four à chaux daté de l’an Mil : ce signal pourrait donc tout aussi bien témoigner pour une occupation de l’an Mil ne se limitant pas un four à chaux.

    Quant aux plantes nitrophiles présentes sur et autour des vestiges de ces vestiges, ils simulent une clairière étroite centrée sur le principal groupe de bâtiments du XIVe siècle: nulle trace dans la couverture végétale comme dans les sols d’un ager développé. Les sols ont bien été nourris de matières organiques mais les concentrations ne dessinent pas des « champs », des emblavures : la couverture boisée n’a été ouverte que sur l’habitat et le long de l’axe de circulation.

    Poursuite de l’enquête :

    Au terme de la campagne 2016, six sites restent à explorer (voir fig.1) et l’analyse environnementale est à finaliser. Parmi les sites archéologiques, deux en forêt de Pasques (Bas de la Vigne, Combe au Fourneau) et trois dans les bois dominant au nord Val-Suzon ( Source aux Fées, Epitiaux Casquette et Epitiaux-Dessus), présentent en surface les caractéristiques des huit établissements déjà datés du bas Moyen-Âge. Les Grognots en revanche montrent en surface des reliefs très émoussés, des aménagements moins complexes et étendus : ce site pourrait être antérieur. Il est de toute façon nécessaire de tous les explorer pour parachever l’enquête : pour montrer la pleine dimension du mouvement de colonisation des massifs forestiers qui a commencé sans doute classiquement au XIIe siècle avec les granges monastiques et qui se développe toujours au XIVe siècle malgré les crises, en liaison avec le grand commerce international et spéculatif de la laine.

    Mais l’année 2017 marquera une pose dans ces activités archéologiques pour finaliser la publication des fouilles 2003-2012 des Bordes des Bois de Cestres (commune de Saint-Martin-du-Mont). Toutes les données archéologiques sont étudiées, prêtes ; il reste à compléter le dossier historique et il convient de prendre le temps et le recul nécessaire à son achèvement.  

    L’enquête ne cessera pas pour autant : les analyses des sols et du couvert végétal, bien lancées en 2016, ne doivent pas être arrêtées et les activités de terrain leur seront entièrement consacrées en 2017. Il est ainsi prévu en forêt de Pasques d’évaluer non seulement la distribution spatiale du phosphore mais aussi de l’azote et du carbone, dans le but de qualifier les alentours des sites et d’en préciser leur fonction. Cette caractérisation chimique s’accompagnera de celle des cortèges végétaux visant à évaluer l’ancienneté de ces formations et en particulier celle des clairières intra forestières qui ne sont pas nécessairement « naturelles ». Ces études seront appuyées sur les informations issues des archives, notamment sur les plans de gestion et les descriptions des usages, dont la vaine pâture.

    Pour achever l’enquête et en préparer la publication, les derniers sites archéologiques devraient être sondés en 2018 et 2019.

    Bibliographie de l’enquête   2003 – 2016

    2007.1 – J.L. MAIGROT et alii, « Le projet Saint Martin. La mémoire du sol : restitution d’un paysage ancien par mesure de l’impact de l’occupation et de pratiques agraires anciennes sur le fonctionnement actuel du milieu biophysique »  La mémoire des forêts, Actes du colloque Forêt, Archéologie et Environnement, INRA-Nancy, 14-16 décembre 2004, Nancy, 2007, p. 245-253.

    2007.2 – J.L. MAIGROT et alii, « La mémoire du sol. Les Bordes désertées du Bois de Cestres et leur finage (commune de Saint Martin du Mont – Côte d’or) », Forum Medieval Europe, session d’Archéogéographie, 6-7 septembre 2007, Paris, publication en ligne, 11 pages.

    2008.1 – F.FAUCHER, « Premiers résultats de l’exploitation du LIDAR réalisée dans le cadre de l’opération archéologique du hameau médiéval déserté des « Bois de Cestres » en Côte d’Or », La technique du LIDAR au service de l’Archéologie, échanges sur les pratiques et les expériences, Strasbourg, 6 février 2008, table ronde du Réseau Information Spatiale et Archéologie (ISA)

    2008.2 – P.CURMI et alii., « Nitrogen isotopic studies (delta 15N) reveal past agricultural activities in soils from a 14th century archaeological site », Eurosoil 2008, Journée d’Etude organisée par Winfried H. Blum, Martin H. Gerzabek & Manfred Vodrazka, University of Natural Resources and Applied Sciences (BOKU), Vienna, Austria), 4 août 2008.

    2009 – P.BECK, F.FAUCHER, J.L.MAIGROT, L’habitat médiéval des Bois de Cestres à Saint-Martin du Mont (Côte d’Or), Service Régional de l’Archéologie (Archéologie en Bourgogne n° 15), Dijon, 2009, 16 pages

    2013. 1 – P.BECK, P.CHOPELAIN, F.FAUCHER, J-P. GARCIA, M.FOUCHER & J.L. MAIGROT, Les habitats médiévaux désertés des plateaux du haut Val Suzon (Côte d’Or), Archéologie en Bourgogne n° 31, publication de la DRAC Bourgogne – Service régional de l’Archéologie, Dijon, 2013, 24 pages

    2013.2 – P.BECK, M.FOUCHER, J.P.GARCIA, « Construire dans les campagnes bourguignonnes au XIVe siècle : approche géo-archéologique des savoirs et savoir-faire des maçons dans la seigneurie de l’abbaye de Saint-Seine », (IIIe Colloque international d’histoire de la Construction : Architecture et techniques constructives, 18 et 19 octobre 2012 – Universidade do Minho, Braga – Portugal), Braga, 2013, p.153-178.

    2013. 3 – P.BECK, F.FAUCHER. JL.MAIGROT, « Défrichements et lisières mobiles en pays de Saint-Seine (Bourgogne – XIIe-XXe siècles), Colloque de l’Association d’Histoire des Sociétés Rurales et partenariat avec l’Université de Valenciennes et du Conseil Général du Nord – Liessies – 22/23 sept. 2011, Etudes réunies par C.Beck, F.Guizard, B.Bodinier, Revue du Nord, Hors-série. Collection Art et Archéologie n° 18, 2013, p.15-24.

    2014 – F.FAUCHER et alii, « Recherches sur les habitats médiévaux désertés aux portes de Dijon, haut Val-Suzon, Côte d’Or », poster présenté aux Rencontres internationales du TRAIL 2014, Formation et recherche pour l’interprétation archéologique des données Lidar, Frasnes, 24-28 mars 2014.

    2015 – C.BECK, P.BECK, E.DAMBRINE, J.L.DUPOUEY, F.FAUCHER, JL.MAIGROT. « Analyse des sols et restitution des paysages autour des habitats désertés médiévaux du haut Val Suzon (Côte d’Or) », Sols en mouvement – Actes des 14e Rencontres Internationales de Liessies – 24-25 sept 2014, (C.Beck, F.Guizard, J.Heude dir.), Revue du Nord, Hors série (collection Art et Archéologie) n° 23, 2015, p. 95-103.

    Les deux monographies publiées dans la collection « Archéologie en Bourgogne » (2009 et 2013.1), sont téléchargeables à partir du site de la DRAC Bourgogne Franche-Comté :

    http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Bourgogne-Franche-Comte/Ressources-documentaires/Publications/Publications-du-Service-Regional-d-Archeologie/Publications-SRA-de-la-DRAC-Bourgogne

    ou sur hal.archives-ouvertes.fr :

    2009  ; 2013.

    A paraître

    BECK, F.FAUCHER, J.L.MAIGROT (dir.), Un habitat médiéval et son territoire. Les Bordes des Bois de Cestres – Saint-Martin du Mont (Côte d’Or)

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